Ce samedi soir, après avoir traversé la France, j'arrive enfin à Grasse, pour LA grande soirée. La tant attendue Foot Fetish partie. Evidemment, comme beaucoup d'autres participants, j'appréhende. L'idée de me retrouver loin de chez moi, à l'insu de mon entourage proche, avec un ensemble de personnes que je rencontre pour la première fois n'est pas forcément 
très rassurante. En même temps, elle n'est pas non plus pour me déplaire. Je vais pouvoir rencontrer des gens qui partagent la même passion. Je vais pouvoir "pratiquer", et j'avoue que ça faisait longtemps. Mais surtout, je vais rencontrer de vraies stars, des stars que j'ai passé des heures à regarder en vidéo, en bavant, et pas que par la bouche. Elles sont là, aussi attirantes qu'intimidantes, elles paraissent accessibles, disponibles, mais je suis bien trop intimidé pour me permettre de les aborder. Après une à deux heures de bavardages, surtout entre hommes pour ma part, je me sens de mieux en mieux, constatant que l'ambiance qui règne est détendue, amicale, empreinte de solidarité, de  
fraternité, et non de rivalité. Tout le monde est là pour les mêmes raisons, autour d'une même passion. Les habitués rassurent les néophytes, et titillent peu à peu les demoiselles. L'action peut commencer, dans ce bar loué pour l'occasion.
Très vite, je peux discerner deux "activités" principales : le trampling (piétinement), et le worship (culte, adoration). Ma préférence va largement au worship, que j'ai largement eu la chance de pratiquer avec mes deux précédentes petites amies. Le trampling, je n'ai jamais essayé, mais j'ai déjà pris du plaisir à en regarder en vidéo.
Un camarade soumis propose que nous nous allongions tous par terre, côte à côte, afin d'offrir à ces demoiselles un terrain sur lequel marcher. Je redoute, mais, curieux, et appréciant l'esprit de convivialité qui règne, je m'exécute. Allongé sur le dos, au milieu d'une douzaine de soumis de tous âges, je vois les demoiselles se rapprocher petit à petit, 
passant d'un soumis à l'autre, les soumis sereins voire impatients pour les uns, grimaçant de douleur pour les autres. Ca y est, le premier talon aiguille vient se poser sur mon maigre torse. Oh mon dieu, c'est bien moins rigolo que ce que je pouvais imaginer. Je grimace et gémit de douleur. Les trois demoiselles qui se succèdent sur moi se marrent. Je suis une 
vraie chochotte. Apparemment j'étais tout rouge. Malgré la douleur, je gardais le sourire, car j'avais l'impression de vivre un grand moment : être acteur après avoir été si longtemps spectateur de ces superbes demoiselles, découvrir en plus une nouvelle pratique, j'étais moralement très satisfait. En même temps, la douleur physique que cela représentait 
pour ma pauvre poitrine dépassait de loin ce que j'imaginais, et je n'éprouvais là aucun plaisir physique. La douleur physique, ajoutée au contexte "collectif", inhibait toute possible excitation sexuelle. J'ai donc joué le jeu quelques minutes, puis à la moindre occasion, je me suis extirpé d'entre eux, alors que les plus courageux servaient de véritables trampolines pour des demoiselles littéralement déchaînées.
Cette expérience m'a donné l'occasion de m'apercevoir que le trampling était apprécié par beaucoup de soumis. Mais s'il y a eu beaucoup plus de trampling que de worship, c'est aussi dû, m'a-t-on expliqué, à son aspect convivial, et collectif, et qui était particulièrement adapté aux proportions de soumis et de dominatrices en présence, à savoir environ 6 à 7 
demoiselles pour une bonne vingtaine d'hommes.
Malgré ma timidité, je n'ai cependant pas été en reste, et grâce au coup de main que m'a généreusement donné l'organisateur de la soirée, un homme adorable par ailleurs, j'ai passé une superbe demi-heure le visage noyé dans les pieds d'une belle demoiselle, qui en retour m'a accordé tout le mépris auquel j'aspirais, aidée ensuite par une deuxième.
Rassasié, j'ai un peu plus tard pris mon courage a deux mains et suis allé demander directement à une autre si je pouvais prendre soin de ses pieds, magnifiques par ailleurs. Après quelques minutes de worship aussi intense qu'agréable, nous nous sommes naturellement mis à bavarder, à sympathiser, elle, assise du haut de sa chaise, moi, à plat ventre, à ses 
pieds, au bord du torticoli pour réussir à la regarder dans les yeux. Puis la soirée s'acheva.
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