Vu la photo, ça donne envie de s'exprimer forcément... en espérant finir à la place de l'autre veinard!

Alors entre deux branlettes, voici un peu de masturbation intellectuelle: en m'inspirant des vieux schémas grecs et des boussoles de la psyché de C.G Jung, je me suis mis à esquisser les directions majeures des pulsions sm. Ce qui me donne, provisoirement du moins, 1. douleur physique 2. immobilisation 3. fetish 4. humiliation. Les deux premières relèvent du corps, les deux autres de l'esprit. On pourrait ainsi créer un questionnaire situant le degré de soumission en quatre catégories. Avec des nuances importantes. Par immobilisation, on n'entend pas forcément des chaînes, cordes et autres menottes. Au degré le plus soft, c'est aussi, p.ex., l'impuissance du voyeur face à la femme narcissique qui se laisse admirer ou l'homme-objet qui, tétanisé, est incapable de bouger... de peur d'incommoder sa propriétaire du moment! Par fetish, il ne s'agit pas seulement de culottes, de pieds ou de cuir, mais également toute forme de lien intermédiaire entre l'amant et l'aimé (termes platoniciens pour désigner le soumis et son idole). Les cheveux, l'urine ou les restes de bouffe sont concernés lorsque leur pouvoir érotique est lié au transfert entre l'Aimée et son petit amant. Je reviendrai là-dessus.

Je vais me pencher sur un cas concret qui intéresse notre Majesté Natalie. Elle semble beaucoup aimer jouer du gode-ceinture. Nous sommes ici face à un cas intéressant et dont la position sur la boussole peut énormément varier. Les quatre directions sont en effet concernées. 1. la pénétration anale fait mal (un peu, bcp, c'est selon l'envergure etc.) 2. elle suppose l'immobilisme du sujet (de gré ou de force) 3. le gode peut être apprécié en tant qu'objet (pour un homme hétéro comme moi, bof!) et plus encore 4. pour l'homme, l'enculade est bien sûr lourdement connotée du côté de l'humiliation! Il y a donc une large palette de possibilités de vivre ça... plus ou moins ci, plus ou moins ça... 

Il y a une autre raison qui m'a fait choisir cet exemple. C'est une question plutôt nouvelle pour moi et qui va me servir à démontrer la différence entre SM pro et jeux de rôle amateurs. A la base, je n'ai jamais été attirés par la pénétration anale et j'aime trop la femme dans sa féminité pour avoir besoin d'artifices liés aux attributs masculins. Mais voilà, depuis le temps que je regarde amoureusement les photos de Madame, j'ai fini par me sentir appelé à satisfaire son envie, à lui offrir la virginité de mes fesses dans l'espoir de lui procurer un plaisir. En tant que client, jamais je ne songerais à demander une telle prestation puisqu'elle ne m'attire pas. Et pourtant, du fait d'en baver pour une dominatrice, non seulement je suis prêt à me prêter à cette pratique, mais - en soumis dans une logique sm amateur et authentique - je me sens capable d'éprouver une énorme satisfaction... la différence, c'est que l'initiative viendrait d'elle et c'est ça qui me ferait plaisir, sentir qu'Elle prend son pied à mon détriment!!! En conclusion, la dominatrice doit essayer de prendre plus d'initiative, surtout sous nos latitudes latines où les femmes sont souvent trop habituées à ce que la proposition, l'initiative, la démarche émane de l'homme! Elle doit laisser libre cours à SES envies, à SES "stimuli", tout en gardant un oeil sur la "réponse" de son sujet pour évnetuellement réfréner son élan...

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